Mais voilà que ces enfants ne se développent pas, car au lieu de chercher à comprendre et à trouver des solutions, ils perdent leur temps et leurs énergies dans des pleurs, des plaintes, des colères et des énervements. Quand ils sont épuisés, évidemment, ils se calment, mais les difficultés sont toujours là. Les énergies sont parties mais les embêtements sont restés. Quelle drôle de méthode! Je demande à quelqu’un:
«Combien de temps avez-vous pleuré?
– Trois heures.
– Et vous avez résolu le problème?
– Non.
–
Eh bien, la prochaine fois, contentez-vous de pleurer dix minutes.
Puisque cela vous manquerait de ne pas pleurer, faites-le, mais pas plus de dix minutes, et une fois les dix minutes écoulées, stop, mettez-vous à réfléchir!»